Après une année encourageante, le secteur a marqué le pas en 2018 sur un marché de plus en plus concurrentiel, où les marges se contractent.
Dans certains pays, le ralentissement notable de la croissance économique en 2015 qui a suivi le repli des cours des matières premières, renforçant la vulnérabilité des économies du continent aux chocs externes, se fait encore ressentir.
Par ailleurs, la baisse des cours de change des devises continentales, dont seules trois affichent une performance positive par rapport au dollar, a aussi entraîné une dévaluation des montants libellés en devise américaine.
9,8 %, C’EST LA BAISSE DU CHIFFRE D’AFFAIRES COMBINÉ DES 100 PLUS GRANDS ASSUREURS DU CONTINENT
9,8 %, C’EST LA BAISSE DU CHIFFRE D’AFFAIRES COMBINÉ DES 100 PLUS GRANDS ASSUREURS DU CONTINENT
Dans notre palmarès, le chiffre d’affaires combiné des 100 plus grands assureurs fait ressortir une baisse annuelle de l’ordre de 9,8 %, à 41 milliards de dollars en 2019 après avoir atteint 45,5 milliards de dollars en 2018. Cette baisse tire vers le bas la profitabilité, qui a décliné de 5,8 %, passant de 4,96 milliards de dollars à 4,67 milliards. La marge nette agrégée avoisine ainsi les 11,3 %. Parmi les dix plus grandes sociétés du classement, huit ont accusé une baisse du résultat net allant de 5 % à 42 %.
L’année précédente, des signes d’une relance du secteur avaient pourtant émergé. Selon les derniers chiffres de l’Organisation des assurances africaines (AIO), publiés le 10 juin 2019, les primes collectées par les sociétés d’assurance du continent en 2017 avaient bondi de 12 %, pour atteindre 66,7 milliards de dollars. L’assurance vie contribuait à près de 67 % du total, bien que son taux de pénétration de 2 % restait en deçà de la moyenne internationale de 3,3 %.
Dans notre palmarès, le chiffre d’affaires combiné des 100 plus grands assureurs fait ressortir une baisse annuelle de l’ordre de 9,8 %, à 41 milliards de dollars en 2019 après avoir atteint 45,5 milliards de dollars en 2018. Cette baisse tire vers le bas la profitabilité, qui a décliné de 5,8 %, passant de 4,96 milliards de dollars à 4,67 milliards. La marge nette agrégée avoisine ainsi les 11,3 %. Parmi les dix plus grandes sociétés du classement, huit ont accusé une baisse du résultat net allant de 5 % à 42 %.
L’année précédente, des signes d’une relance du secteur avaient pourtant émergé. Selon les derniers chiffres de l’Organisation des assurances africaines (AIO), publiés le 10 juin 2019, les primes collectées par les sociétés d’assurance du continent en 2017 avaient bondi de 12 %, pour atteindre 66,7 milliards de dollars. L’assurance vie contribuait à près de 67 % du total, bien que son taux de pénétration de 2 % restait en deçà de la moyenne internationale de 3,3 %.